Petit, l’arbre de l’Aglandau a un port boule et apprécie les tailles régulières car il a tendance à alterner. S’il n’aime pas les terrains trop secs, il résiste assez bien au froid, capable de reprendre avec une grande vigueur s’il est recépé après une gelée. Il est sensible à l’œil de paon, la teigne, la cochenille noire et la fumagine, mais résiste assez bien à la mouche de l’olive et à la verticilliose, une maladie dûe à un champignon.
Les fruits sont un peu arrondis, côtelés, bosselés, de moyenne grosseur. Ils sont bien accrochés dans l’arbre. A la véraison, l’épiderme devient blanc avant de se colorer de rose vineux, rougeâtre, puis passe tardivement au violet, très pruiné à maturité. La chair ferme et blanche est adhérente au noyau. Elle donne une huile fine, abondante, de qualité supérieure, avec un très bon rendement autour de 20 à 25 %, et se conserve très bien. Elle est réputée pour son ardence et son amertume qui fait le fond des huiles dites de Provence. La variété est également pollinisatrice de la Picholine.