L’art de l’espalier inscrit au Patrimoine immatériel en France
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8 septembre 20237 méthodes de culture pour un jardinage écologique
7 méthodes de culture pour un jardinage écologique
Le jardinage écologique, que l’on peut qualifier également de jardinage durable, consiste à concevoir, gérer, et cultiver en prenant en compte la biodiversité, la ressource en eau et les équilibres écologiques.
Gérer son jardin de façon écologique présente de nombreux avantages :
- Cela préserve la nature : la faune, la flore ainsi que nous les êtres humains,
- Vous cultivez et récoltez des fruits et légumes de saisons, non traités, riches en vitamines et meilleurs pour la santé,
- Vous utilisez et recyclez les ressources naturelles, notamment l’eau et les déchets végétaux.
La permaculture, la clé du succès
Pour jardiner écologique rien de vaut la permaculture, apprendre à faire soi-même à partir de ce qui existe sur place. La permaculture est une philosophie concrète, dont les concepts se vivent dans les petits gestes du quotidien. Elle peut prendre différentes formes, il y a presque autant de modes de permaculture qu’il y a de jardiniers permacoles.
Car le premier des grands principes de la permaculture, c’est de savoir d’où l’on part. Analyser le sol et son jardin au fil des saisons, écouter et observer la biodiversité, prendre en compte la situation géographique, les microclimats présents sont autant d’étapes importantes avant de se lancer. Ainsi on construit un jardin adapté à nos besoins, à nos capacités et surtout à son environnement. Toutes ces observations nous permettront de faire face aux difficultés et échecs que nous ne manquerons pas de rencontrer.
Une fois cette étape réalisée, il faut s’attacher à choisir des méthodes de culture respectueuses de l’environnement.
1. Une terre fertile année après année
Permettre à la terre de conserver sa fertilité d’année en année sans avoir recours à des intrants. En mettant en place la rotation des cultures, la culture sur buttes, en lasagnes ou un « keyhole » (un jardin en trou de serrure) permet de ne pas épuiser les sols. Téléchargez notre guide pour fabriquer un keyhole chez vous [PDF].
2. Protéger le sol
Le paillage, le compagnonnage et les engrais verts évitent la prolifération des parasites et des adventices ainsi que l’évaporation des éléments nutritifs. Cette couche protectrice permet de nourrir le sol, de limiter le désherbage et de favoriser la rétention d’eau. Profitez de cet article pour comprendre pourquoi le sol est un bien précieux.
3. Nourrir le sol
Il sera bien sûr de temps en temps nécessaire d’amender le sol. Utiliser au maximum les déchets issus du jardin ou de votre alimentation vous permet de contrôler ce que vous aller apporter à votre sol. Réaliser son compost a un double objectif : il permet de nourrir la terre et de recycler les déchets végétaux et ménagers. Grâce à ce processus de décomposition vous obtiendrez un terreau riche idéal pour fertiliser la terre du jardin. Découvrez ce livre qui vous donnera toutes les clé d’un sol vivant.
4. Les purins, alternative aux produits industriels
Utiliser des purins pour une action préventive ou curative constitue une alternative écologique aux engrais et pesticides pour renforcer la résistance des plantes. Les plus connus sont le purin d’ortie (fortifiant et régulateur de croissance), le purin de consoude (pour stimuler la production de fruits et de fleurs), le purin de prêle (contre les maladies fongiques) et le purin de lavande (insectifuge).
5. Favoriser l’installation des pollinisateurs
Favoriser la biodiversité au jardin c’est créer un jardin vivant, riche d’espèces comestibles et de matières organiques qui vont nourrir la vie du sol (bactéries, champignons, nématodes…), les insectes auxiliaires, les oiseaux et les mammifères. Tonte différenciée, prairie fleurie, pierrier, plantes aromatiques et mellifères ou point d’eau sont autant d’éléments qui vous permettront d’abriter tous ces petits animaux qui sont d’une grande aide au jardin. Cet article vous donnera plusieurs pistes à suivre.
6. Economiser l’eau
Préserver la ressource en eau est bien sûr indispensable. Nous vous invitons à consulter ce document [PDF] pour en savoir plus.
7. Planter des variétés locales
Enfin bien sûr le choix des plantes n’est pas anodin, surtout pour les fruitiers. Chaque région possède des variétés locales, elles seront plus résistantes et plus productives si elles sont plantées dans leur région d’origine. Rapprochez-vous des associations locales et en fin d’automne et au printemps prenez le temps de participer aux bourses d’échanges de semences et de greffons.
Conserver et partager ses récoltes
Avec tous ces conseils, il ne vous restera plus qu’une seule chose à faire pour avoir en tout point un jardin respectueux de l’environnement : gérer le surplus de récolte !
Éviter le gaspillage alimentaire est indispensable pour boucler la boucle. Bien sûr vous allez en distribuer aux amis, à la famille, aux voisins, … Mais parfois cela ne suffit pas.
Courgettes, concombres, tomates, haricots verts peuvent produire abondamment durant la saison. Cuisinez, séchez, congelez, faites des confitures, des conserves pour l’hiver. Et si il vous en reste encore, contacter les associations et épiceries solidaires locales, ou proposer votre surplus en ligne (lepotiron.fr, trocalimentaire.com ou les-ptits-fruits-solidaires.com). Enfin vous pouvez aussi tout simplement mettre les légumes et fruits devant chez vous avec une petite pancarte « servez-vous » pour que chacun puisse prendre ce qu’il veut.
L’année prochaine, tirer des leçons du passé, avant de vous lancer dans une nouvelle saison revoyez à la hausse ou à la baisse la plantation de telles ou telles espèces de légumes ou de plantes, et diversifiez votre potager.
Bonnes récoltes à toutes et tous !